WRC : Le rallye du Méxique

le rallye a tres mal démarré pour Loeb, qui a connu un problème d'amortisseur et se retouve à près de 4 minutes de Solberg!
voila le classementaprès la première étape :

1. P. SOLBERG 1:23:56.0
2. M. GRÖNHOLM 1:24:16.5 +00'20"5
3. M. MÄRTIN 1:24:26.9 +00'30"9
4. F. DUVAL 1:24:29.9 +00'33"9
5. C. ATKINSON 1:24:46.6 +00'50"6
6. R. KRESTA 1:25:12.8 +01'16"8
7. H. ROVANPERÄ 1:25:15.6 +01'19"8
8. D. SOLA 1:25:25.3 +01'29"3
9. A. WARMBOLD 1:25:32.2 +01'36"2
10. T. GARDEMEISTER 1:25:32.9 +01'36"9
11. G. PANIZZI 1:25:52.6 +1'56"6
12. A. SCHWARZ 1:26:50.1 +02'54"1
13. X. PONS 1:26:59.8 +03'03"8
14. S. LOEB 1:27:57.1 +04'01"1
15. G. WILKS 1:30:52.3 +06'56"3

déclaration de loeb suite à son problème d'amortisseurs.

"Je n'ai rien senti, rien touché. A l'arrivée de la spéciale (ES1), c'est Daniel (Elena) qui a constaté les dégâts. Ici, le sort s'acharne sur moi. Ça a commencé dès hier (protège-carter endommagé par une pierre). Mais moi je n'ai plus d'autre choix que de tenter le tour pour le tout, essayer de rentrer dans les points."

source : http://eurosport.tf1.fr/

Petter Solberg (Subaru), Marcus Grönholm et Markko Märtin (Peugeot) se sont partagés les six victoires de spéciales de l'étape 1 du Rallye du Mexique, vendredi. On retrouve logiquement le Norvégien en tête devant le Finlandais et l'Estonien. Sébastien Loeb (Citroën) roule déjà pour l'honneur.



Petter Solberg occupait la tête du rallye du Mexique, troisième épreuve du Championnat du monde, à l'issue de la première journée, vendredi soir à Leon, tandis que Sébastien Loeb (Citroën Xsara), lui, avait déjà perdu toutes ses illusions. Le Norvégien, au volant de sa nouvelle Impreza, devançait les Peugeot 307 du Finlandais Marcus Grönholm et de l'Estonien Markko Märtin, le Belge François Duval (Citroën Xsara) suivant le trio des "hommes forts". Quant à Sébastien Loeb, il était d'ores et déjà distancé.

Une malédiction semble s'acharnée sur le Français au Mexique. Une sorte de "revanche de Moctezuma" comme les Mexicains surnomment la "turista" qui frappe certains visiteurs du pays maya. "Je suis maudit !", lançait le pilote, quelque peu désabusé. L'an passé, le futur champion du monde avait été contraint à l'abandon à cause d'une pierre ayant percé le protège-carter de sa Xsara. Cette fois, c'est un amortisseur (arrière-droit) qui retardait Loeb dès la fin de la première spéciale. Avant que dans les deux suivantes, le champion du monde ne concède un handicap insurmontable (près de 4 minutes).

"Le sort s'acharne"

La roue arrière droite avait pris un carrossage négatif anormal. Le parcours routier détruisit le pneu. Chaussée d'une roue de secours pour l'ES2, la Xsara connaissait le même sort. Au départ de l'ES3, Loeb partait sur la jante, après avoir condamné le circuit de freinage arrière droit. "Dans ces conditions, nous avons tout de même atteint les 196 km/h dans une ligne droite", racontait Elena, le copilote.

"Je n'ai rien senti, rien touché. A l'arrivée de la spéciale (ES1), c'est Daniel [Elena] qui a constaté les dégâts. Ici, le sort s'acharne sur moi. Ça a commencé dès hier (jeudi)", constatait Loeb. Pour couronner le tout, le Français écopait d'une pénalité de 20 secondes, les mécaniciens ayant dépassé le temps imparti pour changer la transmission à l'assistance.

Jeudi, au shakedown (derniers essais d'avant course), le Français, comme quelques autres pilotes, avaient en effet connu une mésaventure semblable à celle de l'an passé, un protège-carter durement touché par une pierre. Déjà. Un changement de moteur s'imposait donc pour éviter toute mauvaise surprise. Avec à la clé, une sanction. Pénalité en temps ? Financière ? Après une longue réunion, les commissaires sportifs décidaient jeudi soir d'infliger une amende de 10.000 dollars aux contrevenants: Citroën (Loeb) et Skoda (Paasonen).

Dominateur

Loeb laissait ainsi son plus dangereux rival dans la course au titre, Solberg, livrer bataille en tête de l'épreuve mexicaine face aux Peugeot de Gronholm et Martin, tous trois se partageant les temps scratches, et Duval, le dernier espoir de Citroën. "On ne sait pas ce qui peut se passer devant. Mais moi, je n'ai plus d'autre choix que de tenter le tout pour le tout, essayer de rentrer dans les points", annonçait Loeb.

Solberg, lui, comptait bien profiter de la situation. "Je découvre ma nouvelle voiture. Sans attaquer, les temps sont là. Le meilleur est à venir", prévenait le Norvégien.

Effectivement, le pilote Subaru se montrait dominateur dans la deuxième boucle des trois spéciales, prenant un peu plus ses distances sur ses poursuivants avec deux temps scratches à la clé, à chaque fois devant Loeb condamné à une impossible course poursuite. Avant que Gronholm et Martin ne grappillent quelques secondes dans l'ultime spéciale du jour.

source : AFP

merci Kiki !(vive audi oreca!)

Pour de plus amples informations allez voir sur ce site.

http://rally.racing-live.com/fr/

et voici le site du wrc en francais! : http://www.wrc-fr.premiumtv.co.uk/page/Home/0,,10110,00.html

ben tu vois, la dernière fois que j'y suis passé, la section en français n'etait pas encore ouverte! tant mieux!

ES12 : Solberg vers la victoire

Même si Sébastien Loeb signe un nouveau meilleur temps, rien ne semble en mesure de se mettre en travers de la route de Petter Solberg sur ce Corona Rally Mexico. Le pilote Subaru possède près de trente secondes d'avance sur son dauphin à deux spéciales du but.

Sébastien Loeb réussit son second meilleur temps du rallye en devançant Petter Solberg de 8''5 dans Chichimequillas. Les deux pilotes Peugeot, Grönholm et Märtin, signent les troisième et quatrième temps et cèdent encore un peu de terrain sur Solberg.

Avant la dernière journée, composée uniquement de deux spéciales, Solberg compte 29''6 d'avance sur Grönholm et 1'23''9 sur Märtin. Quatrième, Toni Gardemeister est à plus de quatre minutes mais sous la menace directe du pilote Mitsubishi Harri Rovanperä.

A l'attaque toute la journée, Sébastien Loeb est remonté au sixième rang devant Antony Warmbold et Gilles Panizzi. Neuvième, Armin Schwarz est placé pour marquer des points pour Skoda.

En JWRC, seul un pilote n'a pas été encore contraint à l'abandon : Guy Wilks ! Il s'avance donc vers une victoire logique s'il atteint l'arrivée du rallye demain.

Classement fin 2e étape

1. P. SOLBERG 3:01:30.5
2. M. GRÖNHOLM 3:02:00.1
3. M. MÄRTIN 3:02:54.4
4. T. GARDEMEISTER 3:05:42.0
5. H. ROVANPERÄ 3:04:23.4
6. S. LOEB 3:05:59.4
7. A. WARMBOLD 3:06:50.8
8. G. PANIZZI 3:06:55.4
9. A. SCHWARZ 3:08:15.0
10. G. WILKS 3:16:56.4
11. F. DUVAL 3:17:28.5
12. X. PONS 3:18:35.4
13. C. ATKINSON 3:22:28.0
14. P. ANDERSSON 3:27:55.5
15. J. PAASONEN 3:29:31.5
16. M. KAHLFUSS 3:38:47.1
17. L. CECCHETTINI 3:40:54.7
18. E. RICHTER 3:42:24.8
19. C. TEJADA 3:49:36.0
20. P. VALOUSEK 3:53:52.3
21. O. CHÁVEZ 4:02:04.5
22. O. BARQUET 4:02:30.2
23. A. DÍAZ CANEJA 4:16:20.2
24. J. ORTUÑO 4:27:00.0
25. A. RODRÍGUEZ 4:28:31.8
26. R. MARTÍNEZ 4:30:50.2

merci Kiki pour ces news!
le site est en francais depuis la fin du rally de Suède je crois

Arriba Arriba Speedy Solberg !

Leader depuis le début de ce Rallye du Mexique, Petter Solberg occupe toujours le leadership est possède au terme de la deuxième étape une trentaine de secondes d'avance sur son principal rival Marcus Grönholm. Le Norvégien est idéalement placé pour remporter cette épreuve et les deux Peugeot officielles sont en passe de terminer ce rallye sur le podium. L'on retiendra que cette deuxième journée de course fut particulièrement difficile et que de nombreux protagonistes manquent à l'appel.

Solberg en route vers la victoire
Vendredi soir, Petter Solberg ne tarissait pas d'éloge sur le comportement de sa nouvelle Impreza WRC2005. Le Norvégien estimait que sa nouvelle machine de guerre était déjà fort compétitive mais qu'elle devrait logiquement encore progresser au fil du temps. Il démontre aujourd'hui, en signant trois nouveaux meilleurs temps, que la Subaru 2005 est une voiture bien née.

Avec une avance de près d'une demi-minute, Solberg devrait pouvoir en partie gérer sur les deux dernières spéciales qui seront disputées demain. Il ne faut toutefois pas oublier que cette confrontation se terminera par un chrono de 44 kilomètres qui se présente comme un véritable juge de paix en fin de rallye.

Impressionnant par sa faculté d'adaptation à son Impreza et par les chronos qu'il a réalisés, Chris Atkinson ne récoltera toutefois pas le fruit de sa prestation. Le jeune australien a heurté une pierre dans le neuvième chrono et a été contraint à l'abandon. Comme le règlement le lui autorise il devrait reprendre la course demain.

Grönholm ralenti par ses freins
Marcus Grönholm aura connu une journée de galère avec de gros problèmes de freins qui ont affecté sa course. Le Finlandais était contraint de changer lui-même les garnitures de freins à l'issue de chacune des spéciales, et sur certains chronos il devait en partie rouler à l'économie pour ne pas trop sollicité cet important organe.

Il parvient malgré tout à tirer son épingle du jeu en conservant la deuxième place, sans être totalement distancé par Solberg. Le Finlandais, s'il a pu demain résoudre l'ensemble de ses problèmes, peut encore espérer s'imposer.

Avec plus d'une minute vingt de retard, la victoire, Markko Märtin n'y songe plus. L'Estonien devrait en revanche terminer cette épreuve sur le podium car s'il n'a plus aucun espoir de revenir sur les hommes de tête, il dispose de trop d'avance sur ses poursuivants pour se sentir menacé.

Toni revient, ses coéquipiers s'arrêtent
En proie à une grippe qui l'a sacrément diminué, Toni Gardemeister avait bien du mal à soutenir la cadence des meilleurs. Le leader du championnat a perdu beaucoup de temps sur la première étape, mais il a mis à profit cette deuxième journée de course pour faire une belle progression au classement général. Il occupe ce soir la quatrième position ce qui lui devrait lui permettre, non pas de conserver les commandes du championnat, mais de rester en bonne place.

En revanche ça n'a pas voulu sourire pour les autres pilotes Ford. Roman Kresta a cassé un amortisseur et à dû stopper sa Focus en bord de route. Rallye terminé pour le Tchèque. Dani Solà est lui parti à la faute. L'Espagnol est sorti de la route et a lui aussi dû jeter l'éponge. Lui est son copilote se sortent heureusement indemnes de cet accident.

Rovanperä par élimination
Harri Rovanperä est certainement le pilote qui a le mieux tiré profit des abandons qui ont émaillé cette deuxième étape. Le pilote Mitsubishi, qui a connu une nouvelle journée difficile avec une auto dont le comportement n'est pas encore parfait, rejoint le parc de Leon à la cinquième place.

Gilles Panizzi a lui été victime d'une succession de crevaisons qui l'ont passablement retardé. Le Français est toujours en course, on le retrouve ce soir au huitième rang.

Nouvel échec pour Duval
Rien a redire sur les performances de François Duval qui depuis le départ a toujours été dans le rythme. Le Belge était en lice pour viser une place sur le podium final et livrait bataille à la 307 de Märtin. Mais dans le huitième chrono, il heurtait une pierre qui allait endommager le moteur de sa Xsara. François parvenait à poursuivre, à boucler la spéciale suivante et à rejoindre le parc d'assistance. Dans le dixième chrono, les dommages causés au moteur auront malheureusement raison de la mécanique de la Citroën et Duval sera contraint de quitter la course.

Sébastien Loeb, qui a perdu énormément de temps en début d'épreuve, n'avait d'autres prétentions que de tenter un retour dans les points. Auteur de deux meilleurs temps aujourd'hui, le Champion du Monde en titre a fait une sensationnelle progression au général pour terminer cette journée au sixième rang.

Schwarz très discret
Armin Schwarz a poursuivi sa course sage sans réel coup d'éclat. On retrouve ce soir l'Allemand au neuvième rang à plus de six minutes quarante du leader. Jani Paasonen, qui avait dû abandonner hier suite à une sortie de route, est reparti ce matin. Le Finlandais est actuellement quinzième de cette épreuve.

source : http://rally.racing-live.com/fr/

truc de dingue, Loeb reprend 33 et 40 secondes à rovanperra et gardemeister dans la dernière spéciale pour aller cueillr la 4e place!
Solberg devrait s'imposer (dernière spéciale en cours)!
c'est fait! victoire de Solberg devant les peugeot de gronholm et martin, loeb 4.
classement du rallye et mise à jour du classement du championnat tout à l'heure!

Loeb est vraiment un champion hors catégorie, apres ton annonce, je me suis rué sur wrc.C'est vraiment fabuleux! :D :D :D

Classement final du Rallye du Méxique

1. P. SOLBERG 3:41:06.2
2. M. GRÖNHOLM 3:41:40.7
3. M. MÄRTIN 3:42:44.5
4. S. LOEB 3:44:57.3
5. H. ROVANPERÄ 3:45:04.3
6. T. GARDEMEISTER 3:45:11.8
7. A. WARMBOLD 3:47:07.2
8. G. PANIZZI 3:47:07.9
9. A. SCHWARZ 3:49:11.5
10. F. DUVAL 3:57:20.4
11. X. PONS 3:59:55.2
12. R. TRIVINO 4:04:05.7
13. J. PAASONEN 4:10:11.0
14. P. ANDERSSON 4:12:04.4
15. M. KAHLFUSS 4:26:26.9
16. E. RICHTER 4:28:50.9
17. L. CECCHETTINI 4:30:12.1
18. C. TEJADA 4:39:19.8
19. P. VALOUSEK 4:39:22.1

classements du championnat mis à jours là:
http://gt4planet.forumactif.com/viewtopic.forum?t=72
ce sera mis à jour à cet endroit après chaque rallye

Solberg brille sous le soleil du Mexique

Petter Solberg vient de s'imposer de façon magistrale sur le Rallye du Mexique. Le Norvégien, qui disposait sur cette épreuve de la nouvelle Impreza WRC 2005, a dominé l'épreuve de bout en bout et remporte à Leon son deuxième succès de la saison après s'être imposé en Suède. Peugeot réalise une excellente opération en plaçant ses deux 307 WRC sur le podium, une performance qui permet à l'équipe française d'occuper ce soir la tête du classement constructeurs.

Fracassante entrée en scène de l'Impreza 2005
Cette édition 2005 du Rallye du Mexique ressemblait fort pour Petter Solberg à celle qu'il a vécu l'année passée. A une variante près, le dénouement, puisque cette fois le Norvégien s'impose. Comme l'an dernier, au volant d'une nouvelle Impreza, Solberg a dominé les débats. Mais si lors de la précédente édition un souci technique lui avait fait écoper d'une pénalité qui le privait de victoire, cette fois tout a parfaitement fonctionné pour le Norvégien.

Ses adversaires ont quelques soucis à se faire car ce soir Petter s'est installé aux commandes du championnat. Et lorsque l'on se souvient avec quelle maestria il a dominé les manches terre l'an dernier, la suite de la saison s'annonce prometteuse pour le fer de lance de l'équipe Subaru.

Son coéquipier, Chris Atkinson, a également marqué cette édition de la manche mexicaine par les chronos qu'il a réalisés. Le jeune australien, qui pilotait pour la première fois une WRC sur la terre, a réalisé des prouesses. Malheureusement, sa prestation fut entachée par une touchette sur une pierre qui allait endommager sa direction assistée. Contraint de stopper sa course, Atkinson repartira pour signer à nouveaux de très bons temps, avant qu'un problème de pression d'huile ne l'oblige à s'arrêter définitivement dans la dernière spéciale. Atkinson était venu là pour apprendre… Il a fait bien mieux !

Peugeot leader des constructeurs
La compétitivité des Peugeot n'a plus besoin d'être démontrée, Marcus Grönholm a toujours été performant depuis qu'il dispose de la 307. Seul hic, côté fiabilité il y avait quelques faiblesses qui, au fil des rallyes s'estompent. Là encore, les pilotes Peugeot ont été perturbés par de gros problèmes de freins, cela ne les a pas empêché de se battre aux avant-postes pour finalement terminer sur le podium.

Marcus Grönholm fut un adversaire tenace, et à mi-parcours Solberg, leader depuis le départ, n'avait pas encore fait la décision. Le dénouement de ce rallye aurait-il été le même si Marcus n'avait pas été ralenti par ses problèmes de freins ? Difficile à dire car on a tout de même le sentiment que Petter maîtrisait parfaitement son sujet.

Markko Märtin n'est pas encore aussi rapide que son compagnon de team au volant de la Peugeot, mais l'Estonien progresse et s'il termine à plus d'une minute trente du vainqueur, sa régularité paye puisqu'il occupe ce soir la deuxième place du championnat à un point de Solberg.

Sébastien ne lâche rien
Une bride de jambe de force d'amortisseur fendue lors de la première étape mettait un terme aux espoirs de victoire de Sébastien Loeb. Relégué aux alentours de la vingtième place, le pilote Citroën ne pouvait espérer grand chose de cette épreuve. Mais la détermination du Champion du Monde paye une nouvelle fois. Au terme de la deuxième étape, Seb était revenu au sixième rang.

Dans le dernier chrono, Sébastien réalise une performance de tout premier ordre en « collant » plus d'une demi-minute à l'ensemble des ses rivaux. Un petit exploit qui lui permet de coiffer au poteau Rovanperä et Gardemeister qui, occupés à se livrer bataille, ne s'attendaient pas à voir la Xsara leur griller la politesse.

En terminant quatrième, Sébastien se positionne ce soir à la quatrième place du championnat à cinq points de Solberg.

François Duval connaît au Mexique une nouvelle déconvenue. Le Belge était performant en début de rallye avant d'heurter une pierre qui endommageait son moteur, ce qui allait le contraindre à renoncer après l'ES 10. Duval repartira ce matin pour finalement terminer cette épreuve à la dixième place.

En progression sur la fin
Les affaires n'étaient pas très bien engagées pour les pilotes Mitsubishi qui ont rencontré de nombreux problèmes au volant de leur Lancer. Les deux voitures, qui bénéficiaient pour la première fois de différentiels actifs, laissaient apparaître un comportement qui rendait le pilotage délicat. Une succession de crevaisons, de pénalités dues à des retards entraînés par des réparations ont lourdement perturbé la progression de Gilles Panizzi et Harri Rovanperä.

Mais malgré les nombreux soucis, les deux hommes rejoignent l'arrivée. Harri Rovanperä, en progression tout au long de ce rallye, estimait en fin de parcours qu'il disposait d'une voiture en laquelle il pouvait enfin avoir confiance. Le résultat est là, le Finlandais accroche la cinquième place finale.

Gilles Panizzi n'a pas pu défendre réellement ses chances tant la succession de crevaisons dont il a été victime l'a pénalisé. Gilles conclut tout de même cette épreuve dans les points en accrochant la huitième place.

Faible pour les Ford
Pilote numéro un de l'équipe Ford, Toni Gardemeister se présentait au départ de cette épreuve diminué par une forte grippe. Dans ces conditions, le Finlandais ne pouvait espérer mieux que de « limiter la casse. » Aux portes du top ten au terme de la première journée de course, Gardemeister profitera d'une part des déboires de ses adversaires pour progresser au général par la suite. En meilleure forme en fin de rallye, Toni espérait conserver la quatrième place acquise samedi soir. Mais Rovanperä et Loeb en décidèrent autrement. Sixième, Gardemeister perd la tête du championnat pour chuter à la troisième place à trois points du leader.

Roman Kresta était là pour apprendre. Le Tchèque estime avoir rempli son contrat en accumulant de l'expérience sur cette épreuve. Une casse d'amortisseur l'empêchera de mener à son terme cette course.

Ford avait fait le choix de « nominer » Dani Solà pour marquer des points au classement constructeurs. L'Espagnol n'a pas connu la réussite, avec comme bilan une violente sortie de route.

Schwarz sur un faux rythme
Pour son entrée en scène, la nouvelle Fabia WRC n'a pas réalisé de prouesses époustouflantes. Jani Paasonen a signé quelques bons chronos mais a trop tôt été éliminé suite à une sortie de route dont-il assumait la responsabilité.

Armin Schwarz n'a pas été très à son aise sur les spéciales mexicaines. L'Allemand n'est jamais parvenu à trouver le rythme reconnaissant être trop prudent. Il accroche au final la neuvième place et un point constructeur.

spource : http://rally.racing-live.com/fr/

Loeb ou l'incroyable retour

Sébastien Loeb (Citroën) était 18e après un problème d'amortisseur, vendredi. "On estimait qu'il n'y avait pas beaucoup d'espoirs", a-t-il confié, dimanche, après avoir terminé 4e, suite à un fantastique scratch dans la dernière spéciale. "Peut-être la meilleure de ma carrière", a-t-il estimé.

Le pilote français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), relégué vendredi de la 2e à la 18e place du rallye du Mexique, troisième épreuve du Championnat du monde, en raison d'un problème d'amortisseur, a réussi un retour inespéré, accrochant la 4e place dimanche, au terme d'une dernière spéciale de folie.

Pour Petter Solberg (Subaru Impreza), vainqueur du rallye devant les 307 Peugeot de Marcus Gronholm et Markko Martin, l'incroyable retour de Sébastien Leob (Citroën Xsara) était à la portée du Français. Cet exploit, le Norvégien l'avait réussi l'an passé après avoir cru tout perdre le vendredi soir dans une panne de batterie qui lui avait coûté une pénalité de 5 minutes alors qu'il était en tête.

Dimanche à l'arrivée, le Français était fêté par le camp Citroën comme s'il avait gagné l'épreuve mexicaine, Guy Fréquelin, le patron, en tête. Chacun avait conscience de l'énorme performance réalisée par leur prodige.

Et pourtant vendredi matin quand un amortisseur arrière-droit défaillant de la Xsara relégua le Français de la 2e à la 18e place à plus de 4 minutes du leader norvégien, personne ne donnait guère de chance à Loeb de revenir dans le groupe de tête. Même l'intéréssé n'y croyait pas. "Non, il y avait trop de voitures devant. Des voitures qui, à la régulière, paraissaient inaccessibles, reconnaissait Loeb. Les temps des Ford n'étaient pas si mal, elles possèdaient trois minutes d'avance. Il n'y avait pas grand chose à faire".

"Quand on a fait l'analyse le vendredi soir, on estimait qu'il n'y avait pas beaucoup d'espoirs, reprenait le champion du monde. Daniel (Elena) me disait cela ne sert plus à rien de rouler, on va y aller tranquille, ménager le moteur pour la Nouvelle-Zélande. Finalement on a pris un bon rythme et samedi à mi-journée on a vu que l'on se rapprochait un peu du groupe du 8e au 4e. On a pris conscience que la 4e place était possible, on s'est dit -on peut y aller-".

"Presque inespéré"

Petit à petit le miracle est devenu réalisable. Jusqu'à cette ultime spéciale (ES14) où les efforts des Finlandais Harri Rovanpera (Mitsubishi Lancer) et Toni Gardemeister (Ford Focus) s'avéraient vains face à un Loeb déchaîné. "J'ai réalisé une spéciale parfaite, peut-être la meilleure de ma carrière. J'ai roulé comme si je jouais la victoire", admettait le Français.

Loeb réussissait à ne pas se faire trop décrocher dans la course au titre, sauvait les meubles d'une équipe Citroën accablée. "On ne peut pas se plaindre. C'est presque inespéré", avouait le pilote. Le champion du monde ne sait pas si la victoire aurait été possible sans ce problème d'amortisseur, "c'est difficile à dire, vraiment je ne sais pas".

Une seule chose est certaine, le Français espère bien que sa période noire a pris fin au Mexique. "Je commence à en avoir marre, lâchait Loeb. J'espère que cette poisse va se terminer. J'étais 2e en Suède et il y a eu ce problème moteur. Ici, il y a eu l'incident du shakedown, un changement de moteur, puis l'amortisseur. Pourquoi il casse ? L'an dernier on n'en a pas cassé un. Bon, il faut se dire que cela ira mieux la prochaine fois".

La prochaine fois ce sera la Nouvelle-Zélande. Une épreuve qui jusque-là n'a jamais réussi à Loeb. "J'espère que cette fois, ça ira", lançait-il avant de rejoindre ses mécaniciens.